Faisons un pas de plus. H s'agit d'expliquer la mise en branle, si.primitive: Il est impossible de remonter plus haut pour obtenir une explication de l'origine du monde, ou du moins du mouvement des choses qui a abouti à notre système planétaire. L'exercice habituel les fortifie et les assouplit, mais ne les crée pas. L'enfant apprend à parler de ses parents qui lui communiquent tous les procédés plus ou moins perfectionnés par leurs devanciers. Il nous importe beaucoup, sans doute, que ces lois mêmes de l'esprit humain nous apparaissent en plein fonctionnement dans l'activité du moi car nous en pouvons conclure qu'elles ne sont pas de grands moules vides, des formules qui n'embrassent rien. La fameuse comparaison de 1'77M!~6 résultant du mélange confus des lettres de l'alphabet ne rend pas toute l'absurdité de l'hypothèse d'un univers produit par les rencontres fortuites des atomes il y faudrait de bien autres coïncidences. Au moment où je préparais la revision de mon Histoire des trois premiers siècles de,ciées. Ils s'appuient sur la même argumentation. La définition de la connaissance est encore objet de débat chez les philosophes.
Réduite au pur mécanisme, elle n'arrivera jamais aux coïncidences nécessaires pour produire par des accouplements heureux des êtres,« Le véritable écueil de la théorie de M. Darwin, dit M. Janet, c'est le passage de la sélection artificielle à la sélection naturelle. Le transformisme le plus décidé pourrait, même en écartant toute intervention créatrice dans le développement successif des êtres, échapper au matérialisme, s'il admettait que la vie et l'esprit étaient primitivement contenus à l'état virtuel dans le premier principe de l'évolution car nous serions ainsi reportés à une cause intelligente et puissante, qui seule aurait pu produire ces germes ou ces puissances distinctes de la force. Les plus purs d'entre les hommes ont été les plus maltraités.
Il parle comme un hiérophante. Les trois périodes de l'âge préhistorique 10 âge de la pierre non polie; 2" âge de la pierre polie; 30 âge du bronze.
De là aussi le besoin et la recherche du pardon. Mais il eût été plus simple que le bourreau nous eût été épargné. Dans tout germe vivant, il y a une idée directrice qui se développe et se manifeste par l'organisation. Il n'en demeure pas moins que, pour que ces grands idéalistes panthéistes de l'Allemagne aient procédé de son école, il fallait que le subjectivisme de la raison pure eût son côté d'erreur. Ainsi en est-il du geste; souvent il achève et supplée la parole; chez le grand orateur, il peut manifester la plus haute éloquence après que sa parole a mis les esprits en branle. distincts tout en étant concordants ils sont encore infranchissables. Si nous lui appliquons la notion de substance, c'est que nous la possédons intérieurement, et si nous lui attribuons la force, c'est que le principe de causalité nous a contraints à rapporter à une cause la résistance que nous avons rencontrée. Donc cette faculté tiendrait à un développement cérébral. Personne n'a plus combattu l'explication purement mécanique de l'univers. L'esprit et le corps ne sont que les deux faces, l'envers et l'endroit, le dedans et le dehors d'une même abstraction.Ce n'est pas seulement sur ce point que le système se heurte à d'insolubles contradictions. Sa stature droite, la finesse des articulations de sa main lui auraient tout de suite assuré la prééminence dans le règne animal, mais ce qui L'aurait surtout mis hors de pair, c'est l'admirable disposition de son cerveau. Il en est d'ailleurs de la haute sphère de la vie religieuse comme de toute la vie psychique de l'homme. » L'animal est tellement dépendant de son organisme, qu'il ne devra qu'à son corps ses instruments de travail et qu'il n'essayera dans aucune circonstance de se faire un outil, même pour imiter l'homme, parce que, pour fabriquer un outil, il faudrait sortir de l'orbite de ses besoins et de ses impulsions natives et, se fondant sur l'expérience du passé, croire à la permanence des lois ou des forces de la nature destinées à produire les mêmes effets dans des circonstances analogues et pour des fLns semblables.telligence, aucune différence essentielle avec l'humanité, mais seulement un degré de développement moindre. L'homme est un être à part. Pour produire cette élaboration, deux facteurs sont nécessaires, la mémoire et la faculté d'abstraire, de généraliser. Action, fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose : La connaissance de la nature. Livre IV : de la connaissance. Ici encore nous devons rappeler la distinction si souvent méconnue entre les conditions d'existence et le principe même de l'existence.
(1) Maine de Biran. Pour enlever à la religion tout caractère spécifique qui la distingue des notions acquises par la perception sensible, il nous la présente comme une erreur des sens. Si un fragment de crâne, un os desséché, racontent.L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux.La double étymologie hasardée par Max Muller, répond parfaitement à la réalité de son être.Dieu est le père des êtres, la cause intelligente et libre de ce Cosmos où ses perfections se voient comme à,soif inextinguible pour la tromper. Cessons cette comédie, qui.Que si nous oublions un instant ces côtés étranges du système, si nous revenons aux considérations ingénieuses, souvent frappantes, par lesquelles l'auteur essaye d'établir l'universalité et la supériorité de l'inconscience, en montrant dans le monde animal la sûreté de l'instinct et dans l'humanité le rôle glorieux de la spontanéité qui est purement instinctive d'après lui, nous opposerons à ce que sa thèse a d'absolu les mêmes objections déjà formulées par nous contre le systerne de l'immanence.